L’équipe artistique

Loïse et Dominique Martens, créateurs du spectacle

Loïse

Loïse Martens, notre metteur en scène, a rejoint l’équipe des Misérables de Montreuil sur mer en 2022 pour imaginer et co-créer le nouveau spectacle Juliette et les Misérables dont elle assure la mise en scène.

Son enfance a été bercée par les différentes créations de son père Dominique Martens, auteur et metteur en scène de théâtre et de spectacles à grand déploiement dont les Misérables à Montreuil sur mer que nous avons joué pendant 25 ans dans la citadelle.

Petite, elle entendait les textes de Victor Hugo sur les premières musiques du spectacle raisonner depuis le bureau de son père. L,hiver, elle écoutait les réunions de création, les préparatifs, les enregistrements et l’été, elle découvrait ébahie le fruit de ce travail mis en lumière dans la citadelle.

Adolescente, toujours passionnée par cet univers, elle jouait dans différents spectacles et ici à Montreuil elle a pu incarné un bagnard et une jeune fille du peuple pendant quelques saisons.

Aujourd’hui, elle est particulièrement attachée à l histoire des Misérables et à l aventure humaine qui caractérise ce spectacle intemporel.

Son plus beau souvenir reste la première de ce nouveau spectacle. Un an et demi après avoir découvert Juliette Drouet, s’être plongée dans sa vie, avoir lu quelques unes de ses 22000 lettres passionnées, recherché d’ autres écrits, souri de ses petits croquis et creusé les articles de presse la décrivant. Après avoir éprouvé le talent, la force, la sensibilité, la créativité et la générosité de cette femme de lettres restée tant d années dans l’ombre de Victor Hugo.

Ce soir là, elle a été traversée par une émotion toute particulière au moment où le personnage de Juliette Drouet entra sur scène pour la toute première fois et prit toute la lumière.

Loïse a une créativité débordante et nul doute qu’elle a encore de nombreuses propositions à nous faire quand à l’évolution de notre spectacle !

Dominique

Paroles de notre metteur en scène historique, puisque personne mieux que lui ne peut nous raconter son aventure :

« L’aventure de ce spectacle commença il y a trente ans par une rencontre. Sollicité par l’office de tourisme de l’époque et quelques élus locaux, je rencontrai tout d’abord une ville. Une cité fascinante, un patrimoine hors du commun, un écrin de pierre et de verdure. Une ville au charme fou, une ville que je pris plaisir à découvrir et que, très vite, je me mis à aimer.

Je cherchai un sujet pour un spectacle, un sujet original et très personnel, et quand j’appris que l’auteur des Misérables s’était promené sur les remparts de la cité, quand on me dit qu’il y avait situé l’essentiel du livre premier de son roman, je fis une deuxième rencontre déterminante, celle de Victor Hugo. Je m’intéressai à ses œuvres, je me passionnai pour son style, je découvris sa vie, ses voyages, ses engagements.

Et je décidai de faire du grand auteur le personnage principal de mon spectacle.

Et puis, après 25 ans d’un succès jamais démenti, quand on me demanda d’ imaginer un nouveau spectacle, au même endroit, et sur le même sujet, je fis la troisième rencontre qui nous permit cette prouesse : je rencontrai Juliette Drouet, le femme qui tenait le bras de son Victor sous les grands arbres de Montreuil, la femme qui fut à ses côtés pendant 50 ans, la femme qui écrivit 22 000 lettres à l’amour de sa vie.

Elle ne demandait qu’à sortir de l’ombre. Elle serait l’héroïne de ce nouveau spectacle.

Mais les plus belles rencontres furent celles que je fis à Montreuil toutes ces années : ces bénévoles qui s’engagèrent par centaines pour coudre, pour bâtir, pour souder, pour enregistrer, pour accueillir le public, pour danser, pour jouer, …

et ces commerçants qui nous soutiennent, et ces élus qui nous épaulent, et ces Montreuillois qui nous encouragent…

Ici, dans le Montreuillois, je me suis fait des amis, des vrais. Et je suis heureux de constater que ma fille Loïse, avec qui je travaille sur ce nouveau spectacle, est en train de suivre les mêmes ruelles pavées de belles rencontres. »

Dominique et Matthieu Laprise, compositeurs des musiques

Mathieu Laprise :
Orchestrateur et monteur de la bande sonore du spectacle, Mathieu travaille en étroite collaboration avec la musique et le scénario. Suivant les directives des créateurs, il s’assure de respecter l’idée initiale tout en y ajoutant sa touche personnelle. Ensuite, un placement sonore sur le site a été nécessaire pour offrir aux spectateurs une expérience hors du commun.

Pour lui, les deux spectacles des « Misérables » (« Les Misérables à Montreuil sur Mer » de 1996 à 2022 et « Juliette et les Misérables » depuis 2023) ont été, et restent, une véritable histoire d’amour avec la ville de Montreuil. Il garde de merveilleux souvenirs à chacun de ses voyages. Et que dire de ses habitants, si accueillants ! Cette aventure l’inspire à chaque fois. Maintenant, il comprend Victor Hugo !

L’anecdote de Mathieu :
Lors de la préparation de la bande sonore pour cette deuxième année de « Juliette et les Misérables », de nouvelles voix ont fait leur entrée, magnifiquement interprétées par des bénévoles du spectacle. Toutefois, ils étaient à la recherche d’un timbre différent pour le personnage de monsieur le maire. Et c’est tout près qu’ils l’ont trouvé ! En effet, le copain d’une proche cousine, lui originaire de France, a ainsi eu l’opportunité d’enregistrer pour la première fois lors du dernier séjour de Dominique et Loïse Martens au Québec.

Brigitte Brouyer, chorégraphe

Chorégraphe de la première heure pour notre spectacle, Brigitte Bouyer œuvre depuis 1996 à la création chorégraphique. En accord avec les metteurs en scène, qui lui donnent l’ambiance souhaitée pour chacune des chorégraphies ainsi que l’endroit où se placeront ses danseuses, elle imagine des pas, des enchainements qui viendront sublimer la mise en scène. Les musiques lui sont envoyées par notre compositeur en amont afin qu’elle puisse créer. Les costumes sont ensuite imaginés dans un travail collectif avec notre équipe de costumières qu’on appelle « Les Cousettes ».

C’est pour Brigitte, un travail très différent de ce qu’elle fait le reste de l’année, puisque la scène est bien différente des salles de spectacles dans lesquelles elle présente ses galas. Imaginer des chorégraphies, dans un espace aussi grand et avec un sol fait d’herbe, de gravier, de terre parfois, est un challenge qu’elle aime relever chaque année.

Complètement intégrées aux tableaux présentés, les danseuses de Brigitte apportent grâce et élégance à notre spectacle.

C’est une troupe d’une vingtaine de danseuses, issues des cours qu’elle dispense à Montreuil et au Touquet, qui chaque soir danse devant notre public. Tantôt menuet, tantôt moderne, c’est six à sept chorégraphies qui s’enchainent durant 1h30 de spectacle, avec les changements de tenues entre chaque scène, des moments toujours sur le qui vive, de l’adré-naline à profusion et un beau défi relevé chaque soir pour toute la « Team Bibi »

Lorsqu’on lui demande une anecdote, elle se souvient des premières années, où elles dansaient aussi, en plus de son travail chorégraphique. Ce qui l’aura marqué, ce sont les fous rires en coulisses avec toute sa troupe.

Avec une imagination débordante, elle est prête à nous préparer chaque année de nouvelles surprises chorégraphiques !

Jérôme Mahieu, responsable cavalerie

Depuis le début, en 1996, c’est Jérôme Mahieu qui est responsable de la cavalerie sur les spectacles que nous propo-sons. Complétant la mise en scène, ses chevaux et cavaliers se mettent chaque soir en scène pour apporter une touche équestre aux tableaux.

En amont, les chevaux sont préparés pour qu’ils s’habituent aux bruits, au monde, aux feux d’artifice…

Au départ, ils étaient 6 cavaliers, aujourd’hui, c’est une équipe d’une trentaine de personnes et d’une vingtaine de che-vaux qui s’organise chaque soir en coulisse et sur scène. Les animaux sont amenés chaque soir sur le site, c’est donc pour Jérôme et son équipe, une sacrée organisation logistique !

Jérôme, Misérables depuis toujours, aime innover chaque année, en nous apportant d’autres animaux, agrémentant ainsi les scènes du spectacle.

Pour lui, les Misérables, c’est aussi une histoire de famille puisqu’il partage l’aventure avec sa femme. Ses enfants se sont aussi mis en selle sur notre scène, tantôt soldats, tantôt en peuple ou en bourgeois, aujourd’hui, Jérôme y emmène aussi ses petits enfants. Un bel héritage et une passion qu’il leur transmet !

Si vous lui demandez une anecdote, il y en a pour des heures, en presque 30 ans, il en a à raconter, entre les cavaliers qui ont fini dans le bac à eau, les chutes, les mauvais costumes pour partir sur scène, les figurants placés à l’endroit où ils devaient coucher Emilio, le cheval de la bataille de Waterloo…

En voici une pour notre plus grand plaisir :il se souvient particulièrement avoir coincé son fusil dans les jupons d’une figurante, impossible de s’en dépétrer ! Il a donc du aller sur scène sans fusil !

Aucun doute que les années à venir lui apporterons d’autres anecdotes !

Benoît Bremer, photographe et illustrateur

Benoit Bremer est photographe et créateur des visuels et des supports de communication pour l’association Misérables et Cie.

Son histoire avec les Misérables commence avec une exposition mise en place pour l’association en 2016. Le sujet traitait de la vie à Montreuil-sur-Mer durant la période du roman Les Misérables de Victor Hugo. Lors de la réalisation de cette exposition, au contact des figurants et de l’équipe orga-nisatrice, il découvre bien plus qu’un spectacle. Un véritable besoin d’être ensemble, de bien faire, et de partager. Bref, une âme, l’âme de notre cité.

Depuis 2016, Benoit enchaine les shootings pour l’association et il nous livre ici une anecdote :

Lors d’une des nombreuses séances de prises de vues que nous avons réalisées pour cette exposi-tion, nous étions dans le village de Sorrus afin de réaliser une image représentant Monseigneur My-riel, à dos d’âne, saluant des paysans. Seulement voilà, comme vous le savez, un âne… c’est têtu. L’animal, qui devait demeurer immobile, ne l’était pas du tout ! Ce bon vieux Picard n’était pas très coopératif ! Malheureusement pour nous, divers insectes tournaient autour de lui, l’empêchant, bien malgré lui, de garder la pose. N’écoutant que sa générosité, un des membres des cavaliers se pro-posa pour maintenir en place l’équidé. Seulement, il était dans le cadre. Naturellement il se coucha au sol, maintenant l’âne par le licol. Une fois les prises de vues terminées, l’homme se relève, sau-tillant, se grattant. Il venait de passer plusieurs minutes allongé dans les orties.

Je crois que là, nous pouvons parler d’abnégation !

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